Septembre 23
L'été sera chaud (suite et fin)
Un air de famille rue Vivienne...

La vitrine de Listener rue Vivienne, sous le soleil estival, ouverture cet automne... Coming soon comme ils disent...
Le Sub Atlantis 080
Revenons sur cet engin venu de l'espace, mais surtout qui nous y emmène... le vaisseau spatial - le « Sub » comme dit son concepteur - arrivé dans nos locaux hier.
Accompagné ou apportant le soleil, enfin.
Eric Buy (voyez son portrait dans nos pages « concepteurs »), s'il prétend avoir pris un coup de vieux (c'est pas vrai, je le trouve fringant moi), il a surtout pris un coup de chaud ; pour lui, l’été aura été brûlant : il a cuit son bras au 2e degré et ses cheveux à moitié en testant l'inflammabilité de la peinture qu'il met dans ses enceintes.
Parfois il prend des initiatives plus heureuses dans son travail, comme répondre à la demande du CNRS de Marseille d’un moyen de reproduire les ondes sonores les plus basses possibles. Eric a donc confectionné, pour des chercheurs et puis pour nous 080, au terme d'une longue attente et dans une version originale, un « Sub » avec un haut-parleur de 54 cm.
L'objectif d'un bon "caisson", outre de perturber l’espace intérieur d'un lieu d'écoute par son incongruité, c'est bien de structurer, de donner de la crédibilité à la reproduction sonore, ce que nous considérons aujourd’hui comme une nécessité pour tout système hi-fi de haut niveau ; l’infra grave est le seul moyen pour restituer au mieux l’espace sonore, c'est notre avis depuis que nous avons fait l’expérience du « Pulse », voie d'infra-grave proposée par Tune Audio, fabricant des enceintes Anima.

Thomas et Jérôme de Listener assistent Eric Buy pour l'installation du nouveau joujou
Retour au choc à l'origine du magasin 080
Je ne prétendrai pas que c’est une vérité absolue, je vais juste vous raconter un peu comment tout ça s’est fait.
Depuis l’origine du magasin 080, Des Temps donc, quand nous sommes tombés en grâce devant les Anima au salon High End de Munich en 2011, alors alimentées par de colossales électroniques Aries Cerat et agrémentées du « caisson » nommé Pulse, il a été dit que, « oui, tu pourras oublier ta salle d'écoute, et redonner vie à la musique », disons rebâtir instantanément le lieu du concert enregistré, ou reproduire toute la bande passante d'une création de studio.
Le Pulse étant extrêmement lourd et volumineux, assez onéreux, les électroniques Aries Cerat à l’époque n’étant pas du tout concevables (bien trop encombrantes et chères), Moi-Je me suis concentré sur les seules enceintes Anima, que j’étais ravi de pouvoir posséder, présenter et vendre, sans caisson, ni électroniques du même niveau qu'à Munich certes, mais tout de même.
Malgré tous nos efforts, nous n'avons jamais retrouvé ça chez nous en douze ans, nous n'avons pas pu renouveler l'expérience divinatoire. Otto acquiesce, mais il n'était pas né en 2011.
Les Anima chez 080 ont pris une nouvelle dimension quand j’ai pu utiliser un temps le Pulse (voir les toutes premières news au bout d'un kilomètre de la rubrique « blabla ») et ce fût une rupture quasi amoureuse de le voir repartir à Athènes. A Roissy, j'ai embrassé sa grosse caisse et versé une larme.
Mais bon, déjà que les acquéreurs des Anima ne sont pas légion, ceux qui sont capables d’équiper leur séjour d’un tel machin sont inexistants ou dans une autre dimension.
Le Pulse n'était pas envisageable, trop extrême et pointu à accorder selon chaque besoin et je n'ai jamais voulu présenter de simple caisson car aucun ne donnait satisfaction.
Puis l'écoute des Anima a repris une autre dimension quand 080 a pu distribuer Aries Cerat, après que le fabricant ait produit un système trois fois moins cher que le premier.
Mais je n'ai jamais eu en même temps le Pulse et les électroniques Aries Cerat.
Certes en douze ans, l'écoute de tout ce monde a progressé (pas moi c'était difficile de faire mieux) : nous avons équipé les Anima de câblage interne Absolue Créations, alimenté nos systèmes de câbles Wing, etc...
Il ne nous manquait, pour retrouver le choc originel, que l'occasion de nous équiper d'une voix d’infra-grave…
Alors quand les camarades Jérôme et Thomas de Listener ont voulu acquérir le système principal de 080, il était naturel de les tanner pour aboutir le système.
Or, même pour un lieu public comme Listener, le Pulse c'était pas simple. Il fallait trouver une solution et c’est là que mon camarade Alain Cavro, le Monsieur-je-sais-tout de la hi-fi, m’a parlé du nouveau « caisson » d’Eric Buy, le concepteur d’Atlantis Lab.
On travaillait déjà ensemble mais je ne savais pas qu’il venait d’étudier un caisson avec un 54 cm ; Alain m'a dit qu'en théorie ça devrait être aussi rapide, voire davantage que le Pulse, surtout plus petit et moins cher. Confiant, j’ai sollicité Eric pour mes camarades de Listener, et si vous avez déjà lu l'épisode précédent, vous savez qu’il aura fallu quatre ans pour y arriver.
C’est donc au terme d'un cycle d'activité de douze années que j’ai pu retrouver l'intensité de La Rencontre Originelle avec les dieux grecs.
Et vérifier que le petit joujou faisait au moins aussi bien que le gros.
Manolis, le concepteur de Tune Audio aura j'espère l'occasion de venir écouter ses créatures ainsi accompagnées.
Comme Eric a une conception du design euh… on va dire pratique… empirique, et que moi je me pince parfois de faire des dessins, je me suis dit « tiens et pourquoi pas lui donner autre chose qu’une forme cubique et plus en rappel du style original des Anima » ? Que je me suis dit.
J'ai donc copié le Pulse... oui c'est pas joli joli de copier, j'ai même calqué... mais par fidélité aussi, et puis que lui ai coupé le tronc. Pendant le temps que Listener se décide, une maturation lente... il est resté comme ça, puis quand on s’est posé la question de l'aménagement du lieu, enfin choisi, du prix au mètre carré à Paris, au vu de l’encombrement au sol, il m’a semblé judicieux de lui mettre la tête en bas, une position intéressante pour écouter de la musique.
Bref, de fil en aiguille, la proposition de lui donner cette forme, un peu rigolote (?) a plu à mes camarades, et nous avons donc avancé dans cette voie de l’infra grave style années 50 ; 54 précisément.
Eric se moquait gentiment des dessins (pas que du mien...) « monstrueux » a-t-il même dit en pouffant. Et je l’ai entendu dire que finalement « bah c’est pas si mal », voire même que… Je ne dis pas qu’il pourrait mettre ce dessin à son catalogue, en tout cas il n’a pas vomi.
Alors nous avons précisé ce dessin et avec Thomas on a ajusté l'angle qui convient le mieux aux Anima et à la salle d'écoute.
Bref 080 fait du sur-mesure voyez-vous.
Nous avons donc accouché dans la joie et l’allégresse d’un parallélépipède, un petit autel, sacrificiel ou non, à placer au milieu des colonnes grecques.
Et au-delà de l’aspect esthétique que vous ne pouvez appréhender qu’à moitié (encore hier quelqu’un découvrant les Anima m'a dit que c’est mieux en vrai qu’en photo), ce que ça fait sur un plan sonore (et pas que), je vais tâcher de vous l'expliquer ici.
Si vous en avez la curiosité le mieux serait que vous veniez écouter, parce que à mon avis - et c’est aussi celui d’Eric -, un système hi-fi de qualité haute donc, devrait proposer « ça » ou pas loin.
Comment avoir la prétention de reproduire un orchestre, une scène sonore dès lors qu'il manque la pièce ?... les musiciens sont là, la perception de l’espace pas toujours.
Elle passe par l’infra grave, c'est comme ça, j'y peux rien moi !
D’ailleurs à l’origine du Sub d'Eric, les gens du CNRS voulaient mesurer le silence enregistré dans une abbaye...
C’est bien à la première seconde, au premier silence, qu’on comprend ce qui se passe, on restitue l’espace dans lequel l’enregistrement a été fait. C'est sidérant, on y est.
Et le concert commence.
Je l’avais déjà noté avec le Pulse, d'un disque d’orgue à un autre, on passe d’une cathédrale à une chapelle, sans aucun doute on est transporté d’un lieu à un autre.
Donc ce machin est un vaisseau spatial qui vous emmène partout, et là on comprend qu'une chaîne hi-fi peut vous scotcher dans votre canapé éternellement, c’est le danger.
L’assise par l'infra-grave, la perception de l’espace, c’est un point, mais ce n’est pas que ça !
Quand on a branché le caisson hier, tout (les portes, les fenêtres, les meubles...) s'est mis à vibrer (il était un peu fort...) ; je connaissais certaines fragilités acoustiques mais pas tous les sons que l'environnement pouvait produire, c’était amusant, un peu effrayant.
Mais on n'est pas là non plus pour répéter des tremblements de terre chez soi, sauf si on est amateur de films catastrophes, ou si on a envie de faire choir quelques cadres qu'on n’aime pas trop…
Mais une fois qu’on a perçu l’avantage de l'extrême grave, pour donc créer un réel espace sonore (ou détruire son lieu d'écoute) ce n'est pas ce qui apparaît comme étant la qualité principale de cet objet : la perception générale tourne à l'évidence, la sensation de naturel est augmentée, et un équilibre tonal différent apparaît.
Les aigus, les médiums se libèrent, se détachent et s'animent, ces registres sont plus libres, riches, précis.
Est-ce par contraste (le blanc l'est d'autant plus qu’il est opposé à du noir, etc) ? Comme le caisson prend en charge la structure de l’espace, que se passe-t-il dans notre cerveau ?
Avec cet appareil complémentaire des enceintes (de tout type), les petites réserves que je traîne depuis des années sur les Anima... ça a beau être mes chouchous, il y a quand même des petits défauts (votre bel enfant ou animal favori a des petits défauts qu'il faut accepter...), et bien ces réserves ont sensiblement reculé.
Ça ne veut pas dire que le Sub s'impose mais c’est mieux avec.
Et puis l’énergie aussi est accrue, certes c’est avec des électroniques Aries Cerat qu'on écoute, mais il y a un caractère plus organique perceptible, l'énergie des enceintes portée mais aussi celle du Sub, les médium et bas médium cognent beaucoup plus.
C’est d’ailleurs un des signes à surveiller pour ne pas aller trop loin.
A mon avis, le Sub doit être inaudible, jusqu'à un point limite variable selon les enceintes et la pièce et l'auditeur, et l'humeur.
Il faudrait tout de même vérifier qu'il ne produit pas la fréquence qui tue ! Celle-située aux alentours de 10Hz.
Je demande à Alain J-S-T : il sait plus, il doit calculer, c'est 8.18 (harmonique de 4.09) de mémoire.
Ce serait bien si c'était 8,08 Hz. En tout cas je suis pas encore mort, a priori.
Et puis j’ai essayé de l'éteindre, c’est dur, ça demande de se réadapter... bref c'est à n'écouter que si on est prêt à le mettre chez soi.
Une autre impression (c'est le premier jour et je ne vais pas passer ma vie à écrire ce billet...) : on a tous, ou presque un moment donné envie « d’envoyer », de faire la fête !? de danser, et on imagine qu'il y a certains morceaux qui vont être particulièrement spectaculaires avec un Sub, non ?
Pas du tout ! On peut lancer DMX, du disco et se rendre compte que tout se passe dans le médium, bas médium et le grave, et que l’infra grave ne va forcément rendre le morceau plus spectaculaire, on peut être déçu aussi comme quand on met un vieux disque de notre adolescence qui envoyait et qu'on se dit "ah bon, c'est juste ça !". mais en général le Sub va révéler et même magnifier l'ensemble ou, si on veut, faire vibrer les murs, mais là ce n’est plus de la musique, c’est même plus une bonne discothèque.
On se rend mieux compte de ce qu'on attend de la musique car elle est nue en fait.
A poil la musique !
C'est évidemment sur des disques d'orgue (j'ai découvert des sonorités inimaginables de certains enregistrements (cet instrument est diabolique !), d’électro (bien mixée) que le Sub se fait entendre, du moins il révèle les fréquences de 20 à 60 hertz présentes mais d'habitude peu audibles, et le jeu des instrumentistes et ingénieurs du son.
On entend la sub-tilité et aussi les erreurs de mixage et mastering bien sûr.
Mais c'est dans les enregistrements publics que la magie est totale, oui j'insiste, on y est dans le public, aussi bien placé que le micro l'a été.
Alors pour ceux qui ne peuvent pas mettre un caisson chez eux, et encore une fois (pardon de dire « encore une fois », mais je l’ai lu dans Proust ! Alors c’est autorisé, c’est comme « du coup » il le dit aussi…), eh bien encore une fois je le redis encore une fois encore une fois, et bien encore une fois encore une fois encore une fois, qu’est-ce que je disais déjà ?
Ah oui, ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas mettre un gros machin chez eux donc une voix d’infra grave... oui c’est ça je parlais de ça, ce n’est pas un caisson c’est une voix d’infra- grave.
Oui et ?
Ben ceux qui ne peuvent pas mettre ça chez eux doivent faire l’expérience, comprendre jusqu’où on peut aller comme une limite qu’on dépasse pour ensuite revenir à un niveau acceptable (un peu comme on règle les niveaux du Sub d'ailleurs, on « drifte »), ce n’est pas dangereux (pas trop), pas déraisonnable d’écouter ça et, c’est gratuit !
Si vous venez chez moi ; en revanche en octobre ce sera payant, chez Listener.
Oh la la les percussions, voilà Kodo (les tambours japonais), my god (oui je parle anglais aussi). Je vous laisse un instant.
Euh... bon je ris tout seul. Quand je suis surpris je ris.
Il y en a des disques à découvrir...
Alors, faut que je termine cette présentation, les Anima vont partir (sniff) le mois prochain rue Vivienne, et je retrouve le plaisir et la puissance émotionnelle qui se dégage de ces appareils : un système Aries Cerat (DAC et ampli) et Tune Audio (enceintes) avec le caisson d’infra grave Atlantis 080.
Il y aurait des milliers de choses à dire, c’est sans fin...
Le rodage ! Imaginez que le haut-parleur a un débattement de plusieurs centimètres (7 dit Eric, si on lui balance 14000 Watt, oui c'est possible, c'est un HP de sono, un beau de la marque Eighteen Sound). Sauf qu'on le voit à peine dépasser les 5 mm depuis qu’il est branché, c’est dire que la suspension et le spider auront besoin d’un long rodage pour s'assouplir.
Pour ça "faut lui balancer du 15 hertz pendant une heure" selon Eric, et les résultats si probants d'aujourd’hui seront améliorés au fil du temps.
Sauf qu'au bout de deux minutes d'expérience des infra (de 5 à 20 Hz) à très fort volume, j'ai certes vu la membrane s'agiter mais j'ai aussi été pris d'un sentiment de malaise et une sérieuse envie de fuir ! Je ne recommande pas cette expérience.
En somme le Sub vous scotche dans votre canapé, et il peut aussi vous en sortir.

Le Sub Atlantis 080 avant son envol vers le centre de Paris
Je suis très heureux de cette acquisition, très heureux d’y avoir participé, modestement (si si c'est possible).
Cet objet peut avoir différentes fonctions comme support de trophées, cabane à chat (Otto n’a pas manqué de mettre son nez dedans) et autres usages.
Et ce n’est finalement pas si gros que ça ; imaginons par exemple ce meuble dans un coin (le grave produit est peu directif, le Sub est facile à placer) et deux petits satellites Atlantis ou autre, et pour un prix pas délirant, on acquiert une fusée et une agence de voyage intergalactique.
Allez rendez-vous chez Listener, on vous en reparlera certainement un peu d'eux encore.
Ouverture au public au mois d’octobre.
PS : vous l’avez compris nous avons commis un dessin qui aussi simple soit-il donne vie à un objet, eh bien voilà : ça augure de la nouvelle Grande Nouvelle grande que nous évoquons depuis un moment.
Oui, on-moi-je-080 s’oriente (aussi) vers la production, une idée qui préexiste à sa création le 31 décembre 1999, et qui est même dans son objet social : la conception, la fabrication et la diffusion d'appareils de reproduction (non pas ceux-là), audio !
Et hop. C’est notre nouvelle idée et c’est déjà concret.
Suite au prochain épisode ?
Je ne sais pas si c’est moi ou si ce sera sur ce ton là que je pourrais vous en parler, il s’agit d’un projet trop sérieux... alors ici ou ailleurs ou autrement, à bientôt pour de nouvelles aventures.
Août 23
L'été sera chaud (suite)
Espérons que je suis meilleur pour prescrire un traitement acoustique que pour prédire la météo.
L'été est chaud certes ; partout sauf ici, où on est plutôt en chaussettes.
Pour autant les projets avancent, et nous pouvons enfin vous en révéler un premier gros.

Listener, retenez ce nom
C'est quoi Listener ?
Otto et moi, ça fait à peu près quatre ans qu'on l'écoute ce nom, qu'on l'attend ce projet.
Voilà quatre ans Jérôme et Thomas, que je prenais pour des clients ordinaires et sympas (tous les clients ordinaires ne sont pas sympas), sont venus écouter un, puis deux systèmes et ils ont dévoilé leur projet, commencé leur parade amoureuse.
J'ai pour habitude de ne pas parler de mes clients ici ; là c'est différent parce que ces deux jeunes hommes - quatre ans plus vieux désormais - ont entrepris un projet qui pourra intéresser tout le monde, jeunes et vieux, riches et pauvres, musiciens, mélomanes, aventuriers du son ou promeneurs mous du genou ou durs de la feuille.
Cet été ils ont enfin opéré (Jérôme était directeur de clinique) leur changement de vie, un virage lent mais serré, pour se jeter dans l'aventure de la Société par Actions Simplifiée Listener, et s'adonner enfin à leur passion pour la musique (Thomas était un caïd de la sonorisation) et assouvir leur appétit d'une vie sans boss, ni creux, ni bosses.
Le projet Listener a eu le temps d'être préparé, anticipé, retardé aussi par quelques fléaux mondiaux et depuis le temps de notre rencontre devenue étroite coopération, amitié (à coup de bons plats et dégustations de bibines), nous avons pu peaufiner la proposition.
Mais c'est quoi Listener ? Comment ça s'écrit ?
Record de devis battu, une quarantaine... et 080 a enfin l'honneur, la joie de fournir, d'équiper, et de présenter Listener.
Un lieu unique en France (et même dans le monde ?), rue Vivienne à Paris 2e (rue chic pour un lieu chou entre la Bourse et la vie... du Palais Royal), qui ouvrira c'est certain, en octobre ; c'est presque certain. Avec les travaux lourds, on ne sait jamais.
080 équipe le lieu d'un système hi-fi et même pas qu'un...
Commençons par le principal, au sous-sol, l'auditorium ; pas n'importe quel système s'y trouvera : ce sera Le Système 080, notre chaîne hi-fi de référence à nous lui moi je, 080, composé des marques avec lesquelles nous avons ouvert notre boutique il y a douze ans, oui des électroniques Aries Cerat, et des enceintes Tune Audio.
Nous - 080 - réalisons du même coup un gros changement multi caps, nous nous multiplions, et nous transposons aussi et transmettons un relais, plus que ça nous parachevons notre offre dans un lieu nouveau, parfaitement conçu et traité acoustiquement (pas comme chez nous, afin que les présentations ne soient pas artificiellement vendeuses des produits).
D'accord mais c'est quoi Listener ?
Euh... nous ça fait quatre ans qu'on poireaute, alors calmos.
Dans l'auditorium Listener vous trouverez donc notre chef d'œuvre, les électroniques Aries Cerat, le DAC Hélène, l'ampli intégré Diana et les enceintes Tune Audio Anima dans leur version Référence, agrémentés de câbles Wing 3,2 (autant dire qu'on va tirer totalement profit des appareils), mais également d'un caisson, plus exactement une voie d'infra-grave inédite, dessinée par nos soins, fabriquée par Eric Buy (Atlantis Lab) autour d'un haut parleur de 54 cm... avec la Platine Verdier sur son meuble, ses deux bras dont le fameux Graham, etc.
Listener ouvrira ses portes à tout passant, toute personne ou groupe qui voudra écouter une heure ou un soir, de la musique, la sienne, ses vinyles, CD, fichiers, ses podcasts, sa radio... dans les meilleures conditions.
C'est que ça Listener ?
A part se prélasser dans un canapé de l'auditorium principal au sous-sol, on pourra, dès le rez-de-chaussée, lézarder, musarder ou s'agiter en musique, en dégustant café, jus, bières, vins... et même du bon ! Jérôme achève en ce moment ses formations de caviste, cafetier-barrista, physio-videur. Et manger bien bien sûr.
Dans cette ancienne boutique ornée de dragons et chimères face à la BNF, vous trouverez un système plus simple qu'au sous-sol, adapté au vaste lieu de réception, avec tout de même un bon gros ampli Grandinote et des bonnes grosses enceintes hORNS dans une finition 80's comme nos futures ex Anima peintes d'un joyeux doré Mercedes "Gold Ikon".
Et puis on pourra se mettre à l'abri de la pollution (grâce à une climatisation presque aussi chère que le système audio du sous-sol...) dans des pièces individuelles pour y faire la sieste, toujours en musique.
C'est bien Listener !
Ah ça te plaît ? Attention, on va te (la) boucler dans une des salles de sieste.
En bon parisien, j'ai souvent arpenté des lobbys d'hôtels dans des "entre deux rendez" vous trop longs, à la recherche d'un canapé et toujours rêvé de dormir à l'abri des regards et du bruit.
Et Listener c'est pas que ça si ?...
Outre le bar avec casques, les diverses prestations permanentes, la privatisation de la salle d'écoute, vous pourrez aussi être conviés à des soirées avec DJ ou musiciens de passage.
Nous pourrons aussi y faire quelques opérations de présentations avec des distributeurs et fabricants de hi-fi en mal de lieu privé, Listener acceptant de recevoir d'autres marques que la vingtaine de fournisseurs que 080 aura préconisés pour le lieu.
Un bar, un lieu audiophile ?
J'ai découvert ce concept il y a quelques années ; depuis, pas mal de lieux dits audiophiles ont ouvert où j'y ai traîné mes papilles et mes zoreilles ; les premières ont été souvent satisfaites, les secondes non, jamais vraiment ; pas une fois j'ai considéré ces nouveaux endroits branchés et sympathiques (pas tous), comme autre chose que des lieux de convivialité, des restos, des clubs, avec un son correct, soit.
"Bar audiophile" c'est comme en "hi-fi haut de gamme", un terme déjà galvaudé...
C'est bien gentil de revendiquer la pureté, le meilleur son, etc, c'est très rare on le sait, des systèmes audio, comme des lieux, des tenanciers de lieux audiophiles, qui respectent la musique ou du moins qui la connaissent assez pour la reproduire du mieux possible, c'est-à-dire sans tomber dans la caricature, la simplification, quand ce n'est pas la vulgarité ou pire la réinterprétation.
Je parle de tous ces systèmes sonores prétendus de luxe qui réduisent la musique à ce qui sort d'un crincrin de chantier pour le prix d'une maison.
Cette râlerie n'engage que moi, mes copains de Listener sont bien plus humbles, et je suis convaincu par leur beau projet de "lieu audiophile".
Je ne vais pas dire que les systèmes audio de Listener sont les meilleurs, et on aura le droit de leur en préférer d'autres, son système à soi plus cher, son enceinte Bluetooth, mais je peux l'affirmer, après de nombreuses journées de recherches : il n'y aura pas un lieu de ce type en France tenu par des gens adorables et honnêtes, désireux de présenter un vrai beau système hi-fi et de le démocratiser, proposer un rêve à portée de bourse, près de la Bourse.
Je vous inviterai, vous accompagnerai sur place si vous voulez, ou vous irez sans moi comme des grands apprécier l'accueil de Jérôme et Thomas, la beauté du lieu, et la qualité hors normes des services.
Alors que restera-t-il chez 080 quand Aries Cerat et Tune Audio auront leur salle dédiée chez Listener ?...
Et bien on vous le dira dans un prochain billet...
D'ici-là on va vous causer du Sub Atlantis 080...
C'est quoi le Sub Atlantis 080 ?
Tais-toi, quand tu parles.
Silence.
Oui justement le silence, on va y venir...
C'est quoi le silence ?
Le site de Listener:
Juin 23
L'été sera chaud, c'est de saison et c'est tendance
Les grandes nouvelles...
Après des années d'attente il va se passer beaucoup de choses chez 080, c'est d'ailleurs le chez qui est en jeu... ce n'est pas "Le Projet 080" dont on parle à quelques clients curieux et concernés, il ne sera pas exposé ici encore, il s'agit d'un tout autre mais opportun Méga Projet qui consacre 080 comme magasin pour ceux qui doutaient encore qu'il en fût un, et voit une nouvelle voie, une autre voix (deux même) s'ouvrir à nous, vous.
Mais que dit-il ? Pas grand chose à cette heure, mais très bientôt, on viendra ici annoncer les bonnes nouvelles de l'été, oui l'été sera chaud, show, chou, chouette, chouquette.
D'ici-là on vous fait part de quelques nouveautés du moment.

Des nouvelles enceintes
hORNS, belles et bien chez 080 !
Les enceintes polonaises présentées ici l'année dernière sont en écoute, le modèle FP10 en particulier, les FP15 fin août.
Nous vivons avec ces plus ou moins gros cubes perchés (une fois de plus la présenation en photo ne correspond pas à la réalité, la perception des dimensions in situ), de belles heures, soirées, dimanches musicaux, avec le "petit" Romy de Rike, les deux pieds et oreilles dans le domaine de prédilection de la hi-fi, le haut rendement : un ampli "single ended" (une triode par canal pour une forme d'évidence sonore et plus d'acuité qu'avec plus de tubes qui en procurent donc moins...) et une enceinte à pavillon (doit-on expliquer ce que c'est, nous qui sommes tombés dedans au point d'ouvrir 080 ?), pour des écoutes vivantes dès les plus bas niveau, d'une grande délicatesse au quotidien (aucune fatigue auditive en usage constant), et quand on veut se réveiller, à fort niveau ça groove gaillardement, même dans de grands volumes.
Bref un système musical pour la vie au prix d'une voiture thermique neuve périmée en 2035 (chaîne hi-fi électrique tout compris pour un budget entre 10 et 20 000 €) ; un hautement fidèle client venant de sidérer Otto en lui apprenant le prix des automobiles aujourd'hui ! Alors donc on peut voyager en Classe Affaires chez soi, pour moins cher qu'en bagnole. Et on dit que la hi-fi coûte de plus en plus cher ? C'est sans considérer que l'offre est toujours en évolution autant vers le bas de gamme que le haut.
Trois millions d'euros le Nirvana pour un système à pavillon c'est pas très économique (lisez l'article de notre ami grincheux sur Lebeauson, à propos du High End de Munich, il ne fait pas que désespérer de la hi-fi, il cite quelques bonnes impressions qui valident en grande partie nos choix), trois millions certes mais pour trois mille euros, mille fois moins, chez 080 on vous fait un joli système. Et pour trois millions on vous invite à Chypre chez Aries Cerat, Stavros Danos aussi sait faire des sytèmes à ce prix.
Des nouveaux amplis
Les amplis s'empilent, histoire de tirer plus ou moins parti de nos enceintes et pas qu'elles.
Bientôt chez 080, vous pourrez vivre l'arrivée en fanfare d'un bolide italien aux côtés de l'équipée sauvage Grandinote : Angstrom Audiolab nous livrera en juin son hybride Zénith qui fait déjà le bonheur de quelques clients perfectionnistes. On attend d'oreille ferme notre Zénith pour satisfaire à tous nos besoins (délicatesse, puissance, autorité, beauté expressive, polyvalence et d'une présentation joyeusement rétro avec aiguilles qui bougent et gros boutons d'avion).
Un autre ampli, prévu en juillet, le "TMA" de Neodio. Enfin on connaît son nom, Stéphane Even nous l'avait dit mais on croyait à un nom prototypal, que nenni, c'est un acronyme avéré, TMA pour "The Minimal Amplifier" ; pour un poil plus d'infos voir notre page "blabla". Après le zénith, le nadir ? Non, l'ampli nous le connaissons, il est admirable et on le vend déjà sur commande.
Enfin, plus tard, vu sur le stand Aries Cerat, "la meilleure écoute du salon" de Munich selon des oreilles très sensibles, Stavros présentait son proto du Protos, le mini Aperio espéré en septembre, qui viendra aux côtés du Genus (dont on recevra un exemplaire en version 813 dès juillet) élargir la série Ianus dans la catégorie appareil hi-fi au prix d'une voiture pas cher.
A tout bientôt comme dit Didi, belle continuité comme dit mon ostéo, à Pluto comme dit Otto-mobile, avec les Grandes Nouvelles de l'été.
A vous écrire,
0 & 8 plus d'actualités moins d'actualité : "blabla"
occasions
