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Emmanuel et Stéphane Dubreuil

Atoll, France

Quand, en 1997 (ouh là, j’avais quoi, moi, 4 ans ? Ça doit être ça ; maintenant j’ai, euh… ben le double environ), les gentils frangins Dubreuil, Emmanuel et Stéphane (ou Stéphane et Emmanuel, c’est selon, je-nous-moi ne voudrions vexer personne), envisagent de créer des produits, une marque, une entreprise d’avenir, l’idée vient d’un constat banal : à moins de pouvoir dépenser pas mal, difficile de trouver des appareils de reproduction musicale de bonne facture et surtout musicalement honnêtes.

Avec l’idée de produire français, les deux jeunes gens se lancent dans une aventure que peu auraient osée, étudient une première gamme (IN50/IN80/PR100 /AM50/AM80) et, dans une vaillante Peugeot 205, se lancent à l’assaut des magasins français.

20 ans plus tard, les deux fondateurs, soutenus depuis quelques années par Laurent, le garçon le plus bienveillant de la planète, qui a en charge la partie commerciale hexagonale, entre autres (il participe aussi au développement technique, au montage des séries 400, à la bonne humeur générale dans l’entreprise, à la beauté de l’humanité) affichent un sourire modeste – parce que ces gens sont humbles, trop peut-être… - alors qu’il est facile de mesurer la pleine réussite du projet en s’épuisant les petons lors de la visite de la grande usine très moderne datant de 2001 dont la surface a été doublée récemment ! (Et qui sera doublée dans les 10 ans estime fièrement Emmanuel, dans ligne philosophique de l’Odyssée de l’Espace Vital), située aux abords d’une belle vallée au cœur de la Normandie que les frangins n’ont jamais quittée.

Enfin si, mais pour voyager, aller proposer leurs merveilles au monde entier qui va lentement devenir leur premier marché avec un objectif affiché de 80% à l’export, via les salons internationaux, tel Munich ou Las Vegas entre autres où ils sont réputés pour leur conduite exemplaire là où tous les autres acteurs de la profession se vautrent dans des débauches inavouables. Laurent en est témoin.

Quand on sait qu’un de leurs premiers clients (au milieu de 30 pays déjà) est le Japon, on se dit que c’est bien parti.

Atoll ne cesse d’innover, se tenir à la page en fuyant les modes, progresser en étant parfaitement capable, quand il le faut, de repartir d’une feuille blanche, à preuve la série 400 (2010/2011, l’Odyssée de l’Espèce ?) qui rayonne ensuite vers le bas, ou encore le génial IN300 tout nouveau tout chaud qui m’a personnellement fait franchir le pas d’ouvrir mes portes à la marque déjà bien représentée dans la capitale.

Mais pas avec autant de talent que nous-je-moi.